Le blog de Kamina BROCHKA

Quand un être a bénéficié de circonstances favorables qui lui ont permis de développer de façon exceptionnelle certaines de ses dispositions naturelles, il apparaît comme étant particulièrement doué. Mais la notion de « don » implique souvent une idée de supériorité concernant quelqu’un qui « a reçu » un cadeau à sa naissance, alors que les autres en sont dépourvus.

En 1985, j’ai eu le privilège de rencontrer à Bordeaux le professeur Raphaël Cherchève, fondateur de la sophrologie avec Alphonse Caycedo. Cet homme qui à plus de 80 ans effectuait des interventions chirurgicales avec ses assistants, mais sans anesthésiste, utilisait l’hypnose et s’élevait contre la notion de « don » qu’on attribuait souvent à l’hypnotiseur. Je lui ai entendu affirmer avec véhémence : « Chez un hypnotiseur, il y a 10% de don et 90% de travail ». J’ai observé ce pourcentage chez des voyants, des magnétiseurs et autres radiesthésistes… et vous pouvez l’observer aussi. Sans nier l’importance du niveau de dispositions naturelles, je crois plus au travail qu’au don. Ce travail consiste pour une grande part en un travail sur soi.